dissolved...
Hauteur maladive qui rampe sournoisement entre tes
jambes faiblardes qui n’arrivent plus à bouger tellement les muscles sont
sclérosés et bloquent ta volonté ; la lutte continue mais tes pieds ne
veulent toujours pas avancer et tout tourne autour les couleurs se mélangent et
les odeurs se croisent pendant que les sons te frôlent puis te dépassent et te
laissent ; ferme les yeux oui ne sens pas la morsure du temps sur tes
épaules basses pourtant il faudrait les relever ! les redresser les
montrer et faire bouger son corps d’abord lentement pour se réhabituer ensuite
accélérer pour se mettre à courir sans oublier de s’arrêter de temps en temps
pour se reposer.
Repartir.
Totalement désiré cet isolement cette coupure qui dure et s’éternise pourtant
c’est à moi de jouer et je n’ai toujours pas le goût à basculer en avant ;
il n’y a que ce regard délirant, cette sensation picturale : créer un
monde sortir d’un autre et déverser le trop plein d’images disséminées.