Je n'écouterai pas les voix dans ma tête

Pour changer, je ne vais écrire que pour moi.
Cela ressemble plus à un journal intime qu'à un blog...paradoxal, non? Je n'aime pas parler de moi mais c'est où c'est le plus public que je m'exprime. Pour déblatérer sur un mal-être pathétique, un malaise permanent.
Qu'importe finalement, ne suis-je pas censée vivre avec mon temps?

Ma tête se vide. Les murmures disparaissent, un à un au fil du temps.
L'envie de créer, de dessiner et de peindre se fait de plus en plus rare. Est-ce mauvais signe lorsqu'on avait une cadence effrênée et boulimique d'expression plastique?

Je m'essoufle. Les seules bouffée d'oxygène ne sont en réalité que nicotine et thc. Il y a la chair aussi, plus rare en ce moment, mais dévastatrice. J'ai l'impression de me raccrocher à ce que je peux, cherchant toujours l'oubli, l'imaginaire ou l'abstraction.

Je ne veux vraiment pas percuter la réalité et m'y soumettre.
La solitude se fait plus mordante jour après jour.
Et le trou béant dans ma poitrine s'étend peu à peu, faisant de moi un véritable pantin survivant dans un monde inadapté. Ou peut-être est-ce moi qui suis inapte.
Je me fuis et m'oublie autant que je le puisse, mais je ne sais pas si je veux qu'on m'achève...
Là est tout le problème. On va dire qu'il ya un une certaine dualité dans ma tête...
Si j'écoute bien, deux voix se distinguent du brouhaha. L'une blanche, l'autre noire. Je ne parle pas de couleurs.
Le dégoût m'envahit encore. Pas d'Eux, ni du reste. Non.
Comme toujours. De moi.

(On arrête comment l'égocentrisme? Ca se soigne?)      

               

Les Monsieurs en Blancs m'auront-ils?